- Pourquoi Taxi?

G.P: "C'est une histoire que je trouve très belle. J'avais rencontré Luc Besson à ses débuts avant qu'il ne réalise son premier film. On a passé un après-midi à discuter cinéma et à échanger des points de vue, mais je ne pouvais rien faire pour lui. On ne s'est plus jamais revus. Il y a deux ans, nous nous sommes retrouvés et il m'a dit: " Je vais t'écrire un scénario." J'ai répondu d'accord. Et en pleine préparation du "5ème Elément", il a écrit Taxi et m'a permis de le faire. C'est une aventure que je trouve extrêmement belle."

- Luc connaissait votre passion pour la vitesse?

G.P: "C'est une passion que l'on partage, on a les mêmes points de vue sur la façon de filmer la vitesse et la vitesse à laquelle on doit filmer. On aime le spectaculaire: voitures, motos, avions, etc. "

- Les campagnes Peugeot étaient-elles un bon entraînement?

G.P: "Les films étaient basés sur une notion de spectacle et de spectaculaire, c'était la grande époque des pubs automobiles. Il y avait une grande émulation entre Citroën et Peugeot, bien que les deux appartiennent au même groupe. C'était à qui irait le plus loin et ferait les choses les plus invraisemblables."

- Le tournage a-t-il nécessité de gros moyens ?

G.P: "Oui, et c'est rare qu'on mette ce genre de moyens au service de scènes d'action, dans le cinéma français. On a mis le paquet et quand on dit qu'il faut 10 voitures dans un plan, on en met 10. Il n'y a pas de maquette."

 

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