Samy Naceri

Né à Paris en 1961, Samy Naceri (de son vrai prénom Saïd) passe son enfance et son adolescence en banlieue, à Montreuil. Attiré par le métier de comédien, il suit des cours au studio Pygmalion et participe à des castings où il ne tarde pas à être repéré. Après de la figuration dans la saga La comédie française et un rôle coupé au montage dans Killer kid, de Gilles de Maistre, Samy obtient son premier vrai rôle dans Léon, de Besson... où il apparaît masqué ! Méconnaissable, son visage sera enfin révélé au public grâce à Rai, de Thomas Gilou, dans lequel il incarne un loulou de banlieue, rôle qu'il reprendra peu ou prou pour Malik le maudit et Love in Paris, la suite de 9 semaines 1/2. Des débuts parfois ingrats, donc, mais le succès n'est pas long à poindre le bout de son nez par l'entremise du rôle principal de Taxi. Le film le plus speedé de 1997 le révèle au grand public, l'adoubant rapidement star de la jeune “génération beur” et lui permettant de décrocher le César du Meilleur espoir masculin. On le retrouve rapidement en magouilleur dans Cantique de la racaille, avant un Pur moment de rock'n roll où, changement de registre radical, le loulou gouailleur tient le rôle de l'ange rédempteur du personnage incarné par Vincent Elbaz. Lelouch lui confie ensuite le rôle d'un jeune inspecteur officiant aux côtés de Jean- Pierre Marielle dans Une pour toutes, et Samy Naceri enchaîne les tournages : tournant Taxi 2 dans la foulée du succès du premier, reprenant évidemment son rôle de chauffeur de taxi fou de vitesse et de suréquipements disons... “performants”, il est également à l'affiche ce mois-ci de Là- bas... mon pays, dans le rôle d'un intellectuel kabyle militant pour l'Algérie libre en 1962, puis contre les intégristes en 1994. Le jeune comédien vient de tourner dans Féroce, de Gilles de Maistre, le même qui l'avait coupé au montage dans Killer kid, sept ans plus tôt.

 

FILMOGRAPHIE